Dans le cadre de notre rendez-vous mensuel, les tables rondes technologiques, ce mois-ci la discussion tournera autour de la mobilité des données dans un environnement cloud hybride.

L’infrastructure informatique des entreprises aujourd’hui déborde largement le ou les data centers. Les données et des applications sont amenées à être distribuées dans ces différents environnements. Il faut donc pouvoir offrir des solutions permettant de migrer ces données en fonction des besoins, des contraintes réglementaires ou d’événements particuliers…

Pour répondre à ces questions, InformatiqueNews a le plaisir de recevoir Pierre-François Gugliemi, Technical Manager chez Rubrik et Christophe Borde qui est hybrid cloud lead chez Microsoft

Le débat s’organise en trois grandes parties :

  • L’archivage des données
  • Le disaster Recovery
  • La protection des données dans le cloud

 

Archivage des données

 

Pierre-François : Pour régler cette question, nous sommes passé par plusieurs technologies : les bandes et les technologies VTL. Le cloud public, arrivé plus tard, s’impose comme une bonne solution. Le responsable informatique se concentre sur la gestion des données et non plus sur le matériel.

Christophe : Aujourd’hui, nous donnons aux clients la capacité de leur choix en matière d’architecture. Notre approche, dès le début d’Azure est donc hybride avec des architectures mixant du on-premises et du cloud public. Mais pour faciliter cette approche les clients peuvent installer la stack Azure dans les data centers.

 

Le disaster recovery et le Plan de Reprise d’activité (PRA)

 

Christophe : Le Disaster Recovery a été une des premières utilisations du cloud public avec la PRA. Même dans le cas d’un site isolé, il faut pouvoir le mettre en fonction assez rapidement. On a un peu de recul aujourd’hui pour voir comment le cloud a répondu à un réel besoin et s’est avéré efficace.

Pierre-François : Le fait d’utiliser le cloud public comme moyen de rétention des données, ça permet au client de restaurer les données à partir d’une copie qui a été externalisée.

 

La protection des données dans le cloud

 

 

Christophe : Microsoft a eu une approche sur la sécurité au sens large du thème, depuis le début et de manière très importante. Toutes les composantes sont prises en compte, des couches réseau au niveau des données, en passant les accès et les applicatifs. Il est de plus en plus complexe pour les DSI d’avoir le bon équilibre en matière de sécurité, entre compétences internes et externes. C’est donc un des points forts du cloud, et notamment d’Azure de faire ces investissements très lourds.

Pierre-François : Nous sommes ici dans ce qu’on appelle le principe de responsabilité partagé entre l’opérateur de services cloud et la DSI. Ces derniers doivent être bien conscients de ce dont ils ont la responsabilité et de ce qu’ils délèguent aux fournisseurs de cloud. Ce dernier fournira tout ce qui concerne l’infrastructure. Microsoft est garant de ça et il fournit des SLA. A l’inverse pour ce qui concerne les données, c’est de la responsabilité des clients : les protéger, les rendre hautement disponibles. C’est à ce niveau que Rubrik est complémentaire de Microsoft.