Selon une étude Abby, un projet d’automatisation sur trois vise à lutter contre les risques de burnout de collaborateurs en leur retirant les tâches les plus répétitives.

Le spécialiste de l’automatisation Abby vient de publier une enquête réalisée auprès de 200 DSI et responsables informatiques français et 1208 à l’international autour des projets d’automatisation de leur entreprise.

Après deux ans de pandémie et de transformations rendues nécessaires pour assurer la continuité des opérations, 82% des entreprises interrogées ont aujourd’hui réussi à déployer des systèmes d’automatisation des processus contre à peine 50% avant la pandémie.

Ainsi, 42% des responsables indiquent que les solutions d’automatisation ont contribué à mieux se préparer au travail à distance et 33% estiment qu’aujourd’hui elles entrent en jeu dans la préparation de l’entreprise au travail hybride.

L’automatisation peut aujourd’hui être obtenue au travers de différentes technologies et plateformes. L’étude montre que l’Intelligent Document Processing (IDP) (30%) et le « Process and Task Automatisation » (33%) sont devenues les deux technologies d’automatisation les plus répandues au cours des deux dernières années, alors que la RPA (26%) est restée la technologie la moins implémentée. Cela s’explique évidemment par un besoin accru en mode télétravail de supprimer les documents papiers et de numériser un maximum de processus « papier ».

Mais le résultat le plus surprenant de l’enquête réside sur le rôle joué par l’automatisation des processus sur le bien-être des employés. Même si 39% des répondants affirment avoir obtenu un ROI 2 fois supérieur à leur investissement grâce aux projets d’automatisation, le ROI n’est pas forcément le moteur principal des projets d’automatisation. Ainsi, 15% des responsables informatiques expliquent que les projets d’automatisation ont été lancés sous la pression exercée par les collaborateurs.

Plus étonnant encore, 33% des DSI estiment que ces solutions d’automatisation jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le « Burnout » des collaborateurs.

« Un changement de comportement s’est produit dans la manière dont les dirigeants prennent leurs décisions en matière de déploiement des solutions technologiques, et il est clair que le facteur humain joue un rôle central dans la prise de décision quant à la manière et au niveau d’automatisation », explique Linda Ameur, Directrice France d’Abbyy. « Les entreprises se rendent compte que l’automatisation doit être plus efficace pour analyser et appréhender le contexte et le contenu des documents et identifier le fonctionnement de leurs processus avant de les automatiser. Cela a été très bénéfique pour les entreprises, puisque la confiance envers la technologie a été renforcée et le ROI doublé. Nous assisterons inévitablement à la poursuite du développement de solutions d’automatisation plus performantes dans l’ensemble des services des entreprises, dans la mesure où ces dernières placent l’humain au centre des préoccupations. »

L' automatisation ne vise pas que le ROI et à améliorer l'efficience des processus mais elle peut aussi éviter le burnout chez les collaborateurs.


 

À lire également :

> Intelligences Artificielles : co-construire un environnement technologique plus éthique.

> Process mining et éthique peuvent-ils être compatibles?

> Comment optimisez la performance des processus (RPA, Low Code, BPA,..)

> Abbyy lance Vantage 2, plateforme de services cognitifs low/no-code

> Une étude mondiale sur la souffrance des cadres durant la pandémie