Hybridation, cloud public, cloud privé, shadow-IT, datacenter on-prem… Les DSI sont bien obligées de faire un constat, ne leur en déplaise : l’informatique de l’entreprise s’est progressivement hybridée et tout indique que le mouvement est durable. Il faut reconnaitre que tout y contribue : des contraintes économiques et d’agilité qui flèchent les investissements vers les plateformes et les ressources « as a service », des projets urgents de digitalisation émanant des métiers pour assurer le business de l’entreprise, ou encore des équipes de développement face à la révolution DevOps et en attente de moyens techniques pour la réussir.

Toutes ces – bonnes – raisons conduisent à un accroissement de la complexité et il serait insensé de penser pouvoir stopper le mouvement. En revanche, l’organiser devient impérieux pour la DSI, sous peine d’être submergée par le nombre de demande de services, de patches à déployer ou d’optimisations à réaliser sur les ressources… Sans oublier la surveillance des failles de sécurité, de la conformité aux réglementations diverses ou encore celle des coûts.

Une étape nécessaire pour le contrôle de l’informatique hybride

Aux côtés des DSI depuis plus de 40 ans, Micro Focus connait bien leur situation et leur fournit depuis longtemps les outils qui les aident à garder le contrôle de leurs différents environnements. Depuis plusieurs années, ceux-ci sont même disponibles en mode SAAS avec la plateforme containérisée  ITOM. Mais avec l’informatique hybride, il devient nécessaire de créer un nouvel étage à la fusée, une tour de contrôle qui utilisera les outils existants – ou ceux d’éditeurs tiers – pour rassembler en un seul point l’ensemble des données qui en permettent la gestion et l’optimisation.

C’est le sens du lancement de la nouvelle plateforme OPTIC qui propose cette centralisation des datas et des services associés – moteur de workflow, services d’analyse, modules IA, mécanismes d’automatisation. Ils vont permettre aux équipes informatiques non seulement de reprendre la main sur la situation existante, mais aussi de préparer le passage à un modèle de livraison des services basé sur les flux de valeur de l’IT4IT, le standard pensé par l’Open Group pour la gestion de « l’usine digitale ».

Quatre grandes fonctionnalités, un datalake pour les contrôler

OPTIC (Operations Platform for Transformation, Intelligence, and Cloud) propose quatre grandes fonctionnalités, avec en ligne de mire leur automatisation croissante.

  • Pour les utilisateurs d’abord, qu’ils soient métiers ou au service informatique, la « gestion des services » en offre une vision simple et complète au travers d’un catalogue organisé par la DSI. Celle-ci peut proposer des configurations sans code et bénéficier du moteur de workflow pour automatiser leurs mises à jour et les résolutions d’incidents.
  • La partie « exécution des services » accélère la mise à disposition des ressources pour contrer le risque de voir des utilisateurs impatients aller les chercher eux-mêmes n’importe où. Le module d’orchestration d’OPTIC permet ainsi des exécutions modulables de déploiement de services ou de d’infrastructures, avec une automatisation adaptative qui améliore la livraison et la qualité. Parmi les tâches prises en charge, les projets de transformation dans le cloud ou de migration du datacenter sont ainsi pris en charge avec un minimum d’interruptions de services, de risques et de coûts.
  • L’ensemble « assurance des services » prend le relais, en les complétant, des outils de monitoring, dans un paysage informatique où les environnements se sont multipliés, rendant la vision globale de la situation et l’analyse des causes de dysfonctionnement difficile. OPTIC permet de visualiser les services de bout en bout mais aussi d’anticiper et d’automatiser les mesures correctives, grâce à ses fonctionnalités d’IA.
  • Enfin, la « gouvernance des services » est dédiée à la surveillance de l’utilisation des ressources selon les bonnes pratiques édictées, ce qui concerne notamment leurs coûts, mais aussi leurs failles de sécurité ainsi que le respect des exigences réglementaires qui s’appliquent.

OPTIC concentre donc l’information nécessaire au contrôle des environnements et des services dont l’entreprise et ses collaborateurs ont besoin. Elle facilite aussi l’évolution de ces derniers, à tout moment et en fonction de leurs besoins. Pour les membres de l’IT, cela signifie un cheminement facilité vers DevOPs ; Pour les métiers, une efficacité renforcée dans leurs business ; Pour les fonctions de support, des processus maîtrisés et prévisibles.

La DSI reprend ainsi la main sur l’IT sans empêcher sa marche inéluctable vers l’hybridation, mais en l’organisant. Elle en tire parti aussi bien pour son fonctionnement interne – gain de temps pour les équipes de développement et celles des opérations – que pour délivrer de la valeur ajoutée aux métiers, en contrôle et avec agilité. Une informatique interne à la demande en quelque sorte, bien dans l’air du temps !