IBM annonce l’acquisition de Kubecost, une entreprise pionnière dans la surveillance et l’optimisation des coûts d’exploitation de Kubernetes.
Fondée en 2019 par Webb Brown et Ajay Tripathy (deux anciens de Google), Kubecost s’est rapidement imposée comme une solution originale et plutôt unique dans l’univers Kubernetes. Elle offre aux équipes FinOps et DevOps, une visibilité en temps réel sur les dépenses d’infrastructure et des recommandations pour optimiser les ressources consommées par les clusters K8 et les workloads qu’ils hébergent. Sa solution a déjà séduit plus de 12.000 organisations dans le monde.
Kubecost est née de la nécessité de gérer les coûts croissants des environnements Kubernetes aussi bien sur les clouds publics que sur les clouds privés et managés alors que 84% des organisations exploitent désormais le célèbre orchestrateur de containers. La technologie Kubecost permet de comprendre et de réduire les dépenses d’infrastructure, évitant ainsi le sur-approvisionnement et les interruptions de service.
Pour IBM, ce rachat est évidemment très stratégique alors qu’OpenShift (la distribution Kubernetes avancée de Red Hat) est devenu un maillon clé du Business de Red Hat et d’IBM.
Cette acquisition vient encore un peu plus renforcer la Suite FinOps d’IBM (lancée en mai dernier), qui inclut déjà des solutions comme Cloudability et Turbonomic, pour offrir une gestion complète des coûts et des performances du cloud. Récemment enrichie par l’acquisition d’Apptio (l’an dernier), la suite s’impose comme un complément naturel et indispensable d’OpenShift pour aider les entreprises à optimiser, surveiller et gérer les investissements dans un contexte multicloud hybride. Kubecost enrichit ainsi la suite de nouvelles capacités avancées de gestion des coûts des containers, dans un tel contexte.
Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie d’IBM de renforcer son portefeuille d’automatisation du « cloud hybride » par des innovations organiques et des acquisitions stratégiques, afin de permettre aux entreprises de mieux et plus simplement contrôler des environnements informatiques toujours plus répartis et complexes.
Les détails financiers de la transaction n’ont pas été dévoilés.