Myrtea Metrics, un assistant virtuel qui aide les managers et opérationnels métiers dans leur prise de décision, présente les résultats d’une vaste étude menée auprès de 249 managers, directeurs et dirigeants d’entreprises européennes. Ces entreprises ont été réparties en trois catégories en fonction du nombre de collaborateurs : les sociétés de moins de 250 collaborateurs, les sociétés employant moins de 5 000 collaborateurs et les sociétés employant plus de 5 000 collaborateurs.
Wilmer Daza Gomez chez Myrtea Metrics « Ces dernières années, les managers évoluent dans un environnement où les entreprises sont soumises à la concurrence de nouveaux acteurs et à une pression de plus en plus forte de la part de leurs clients. C’est dans ce contexte, où le temps des managers devient de plus en plus précieux, que nous avons voulu savoir quel était leur ressenti sur la façon dont ils utilisaient leur temps et quel était leur sentiment face à l’urgence. La prise de décision étant une des caractéristiques clé du rôle de manager, nous nous sommes intéressés à la nature de leurs décisions, à la façon dont ils les prenaient et s’ils étaient prêts à recourir à la technologie pour les aider. »
Les grands enseignements de cette étude
Les managers face au temps
Il apparait que les managers consacrent plus de la moitié de leur temps (55 %) à des tâches opérationnelles. Ce pourcentage ne change pas significativement avec la taille de l’entreprise, car on s’aperçoit que le temps gagné sur certaines tâches est reporté sur d’autres tâches tout aussi opérationnelles.
En raison de l’importance du temps qu’ils consacrent à ces tâches opérationnelles, un manager sur cinq estime ne pas être en mesure d’accomplir ses tâches quotidiennes. Conséquence directe, près d’un quart des managers considèrent travailler dans l’urgence, mais expliquent cela par la nature même de leur rôle ou de l’activité de leur entreprise.
Dans leur course contre le temps, les managers estiment passer trop de temps à des tâches à faible valeur ajoutée alors qu’ils n’hésitent pourtant pas à déléguer certaines de ces tâches.
Les business drivers
Le premier business driver cité est sans surprise la réduction des coûts pour plus de 50 % des managers. La grande surprise de l’étude concernant les business drivers est que ni l’amélioration de la qualité de service délivrée aux clients ni le développement de l’activité ne viennent en tête des préoccupations des managers. Ce qui vient en second après la diminution des coûts est le fait de proposer de nouvelles offres aux clients.
La grande majorité des managers s’accordent pour dire que la technologie est un support incontournable pour atteindre ces objectifs. Sans surprise, la plupart d’entre eux considèrent la digitalisation de leurs activités comme le moyen privilégié d’atteindre les objectifs business. Plus surprenant cependant est le pourcentage des personnes interrogées qui citent encore la mise en place d’une application de CRM pour atteindre leurs objectifs. Ce sujet est déjà ancien sur le marché, mais montre que la connaissance client reste une préoccupation majeure. Quand les entreprises n’envisagent pas de recourir à la technologie pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs, elles invoquent principalement le manque de moyens financiers et humains ou le manque de temps.
La prise de décision
Globalement, 80 % des personnes interrogées considèrent que les décisions qu’elles sont amenées à prendre sont très ou extrêmement importantes et près de 50 % d’entre elles se sentent seules face à la prise de décision. Néanmoins, seulement 16 % des managers reconnaissent prendre seuls leurs décisions et la grande majorité s’appuient sur leurs collègues ou leur hiérarchie.
Plus de 50 % des managers apprécieraient d’être aidés dans leur prise de décision, que ce soit par des conseils extérieurs, grâce à des mécanismes plus collaboratifs ou en disposant d’Analytics spécifiques.
L’évolution des budgets IT
Pour une grande majorité des managers, la digitalisation de leur activité et l’acquisition de nouvelles applications ou l’amélioration d’applications existantes sont nécessaires pour atteindre leurs objectifs métiers. Il n’y a donc rien de surprenant à ce que les budgets informatiques des entreprises soient à la hausse ou pour le moins stables.
On note cependant que presque 15 % des entreprises de plus de 5 000 salariés reconnaissent que leur budget informatique est plutôt à la baisse. Les deux postes privilégiés d’investissement informatique sont ceux concernant l’innovation (22,50 %) et les gains d’efficacité et de productivité (22 %).
Les assistants virtuels et l’intelligence artificielle.
Actuellement, la majorité des managers (60 %) n’utilisent pas d’assistant virtuel (Siri, Alexa, Google Home, etc.) ; mais 55 % se déclarent prêts à adopter des assistants virtuels dans un cadre professionnel, même si certaines réticences restent à surmonter. Plus des deux tiers des managers sont convaincus que l’intelligence artificielle pourrait les aider dans le cadre de leur activité et plus de 50 % d’entre eux seraient prêts à faire confiance à une solution reposant sur l’IA.
Pour télécharger l’étude dans son intégralité rendez-vous sur https://share.hsforms.com/1xFKf7qePSWW6bicpFj-dEA2qufk