Durant les événements sportifs ou festifs, les grands stades sont confrontés à de forts enjeux pour assurer la disponibilité d’une connexion Internet pour les spectateurs.

Les services DHCP/DNS sont sur-sollicités sur de courtes durées. Pour certains événements ou tournois nationaux ou internationaux à Roland Garros, au Stade de France ou au AccorHotels Arena, les data center doivent supporter la connexion de dizaines de milliers de terminaux (smartphones, tablettes, objets connectés…) et de milliards de requêtes DNS.

La performance, priorité n°1

Des milliers de journalistes, photographes, VIP, joueurs et entraîneurs utilisent les services réseau sans parler des caméras de surveillance, des systèmes de retransmission, des terminaux favorisant la récolte et l’analyse de données ou encore les nombreux périphériques personnels des spectateurs souhaitant accéder au réseau.

Certains organisateurs affichent fièrement leur capacité à relever ce défi, à l’image du Stade de France qui doit – plus que tout autre – répondre à cette promesse. En effet, ce dernier annonce en grand « WIFI HD » et promet d’assurer la connexion de 80 000 personnes ; un challenge considérable. Toute interruption de service serait dramatique pour la continuité du show et susciterait l’énervement des utilisateurs supra-connectés.

En dehors des endroits publics de ce type, aucune autre structure ne supporte autant de demandes de connexion, qui plus est sur une période aussi réduite, allant de quelques heures à quelques jours pour les grandes compétitions internationales ou concerts.

Les cyberattaques, gangrène des organisateurs et des utilisateurs

Il n’existe aucun moyen de savoir si les terminaux et autres objets connectés au réseau ne sont pas infectés par un malware. Pourtant, les organisateurs doivent accepter qu’ils se raccordent à leur réseau, en prenant le risque qu’un hacker utilise un ou plusieurs points d’entrée pour rapidement compromettre la connexion ou ne se propage à grande échelle.

En se référant aux dernières grandes cyberattaques comme Dyn ou Yahoo, on se souvient que ce ne sont pas moins de 170 000 terminaux qui ont été infectés ce qui équivaut à deux Stade de France. Imaginons qu’un spectateur possède un smartphone infecté. Sans le savoir et en se connectant au réseau du stade ou d’un endroit public à forte affluence, l’utilisateur peut représenter un relai d’attaques en cascade et corrompre de nombreux terminaux ou services.

Cette problématique est unique en son genre : seuls les lieux de rassemblements publics y sont confrontés. Pouvoir sécuriser un volume aussi important durant un court laps de temps suppose une grande vigilance et une grande réactivité pour identifier puis si besoin mettre en quarantaine ou « blacklister » certaines requêtes malveillantes.

Des systèmes de sécurité d’aujourd’hui doivent être en place pour en limiter les impacts. Heureusement, Roland Garros est équipé d’une solution garantissant la performance de son réseau et la détection de comportements anomaux sur les terminaux connectés. A terme, chaque organisateur devrait s’équiper et se protéger efficacement pour assurer le show !