En partenariat avec LightOn, Aleia et NumSpot, Docaposte annonce la disponibilité en novembre d’une IA générative conversationnelle « à la française ».

Champion de la confiance numérique et d’un savoir faire français, Docaposte veut imposer dans le paysage une IA générative « souveraine » et de confiance. Si l’idée à terme est bien de proposer toute une suite d’IA générative créée par des acteurs français et hébergée sur des infrastructures françaises, Docaposte annonce une première brique disponible dès novembre sous la forme d’une IA conversationnelle façon ChatGPT, Bard ou Claude 2 mais s’appuyant sur un LLM de conception française, en l’occurrence celui de LightOn.

Pour concrétiser son offre IA générative « souveraine », Docaposte s’est ainsi alliée avec d’autres acteurs français. Outre LightOn pour le LLM, la solution s’appuie sur la plateforme collaborative d’Aleia et sera sans surprise hébergée chez NumSpot (le cloud public SecNumCloud du consortium porté par Docaposte avec La Banque des Territoires, Dassault Systèmes et Bouygues Telecom).

Avec cette nouvelle IA conversationnelle, Docaposte veut d’abord s’adresser aux organisations et aux secteurs pour lesquels la confidentialité des données interdit tout recours aux IA génératives américaines. L’éditeur se veut pragmatique et ne cherche pas à entrer dans une course aux centaines de milliards de paramètres mais cherche plutôt à construire autour d’un LLM français éprouvé une solution offrant des meilleures interactions pour les cas d’usage professionnels et surtout une totale sécurité des données manipulées.

Dit autrement, avec son IA qui n’a pas encore de nom, Docaposte vise en priorité deux domaines qu’elle connaît bien : celui de la santé et des organismes publics.

L’offre doit s’enrichir à l’avenir d’une solution « prompt factory » mais aussi d’autres modèles génératifs. « La solution alternative aux offres existantes que nous proposons constitue la première brique d’une suite qui a vocation à favoriser le déploiement des usages de l’IA générative dans un cadre souverain et de confiance.  Le développement de cette solution montre la capacité de Docaposte à maîtriser de bout en bout les technologies de l’intelligence artificielle en fédérant des acteurs souverains », conclut Olivier Vallet, Président-directeur général de Docaposte.

On attend donc avec impatience de pouvoir jouer avec cette nouvelle génération d’IA conversationnelle à la française… En espérant que l’écart technologique avec la puissance des IA américaines ne sera pas trop flagrant et en espérant même le voir tourner en faveur de la solution française. Sinon quoi, les utilisateurs qui sont déjà très férus d’IA générative utilisant quotidiennement  plus ou moins en cachette les IA ChatGPT, Bing Chat Entreprise, Firefly ou Bard, continueront de pratiquer une Shadow IA aux conséquences néfastes.

 

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