Les accélérateurs, dont le nombre ne cesse de croitre ces dernières années voient en effet leur définition évoluer au gré des mutations conjuguées de l’économie et des nouvelles technologies. Des nombreux ateliers du Sommet des Accélérateurs Européens ont fait émerger cinq grandes tendances façonnant le secteur :
1. La pré-accélération : Véritable talon d’Achille du développement des écosystèmes de startups, la qualité moyenne et le manque de maturité des jeunes pousses candidates peuvent-être tempérées par la mise en place de programmes de pré-accélération structurés au sein des universités, des hubs d’innovations ou des espaces de coworking.
2. Le développement d’accélérateurs verticaux : Phénomène remarquable dans le paysage des accélérateurs les plus matures, cette verticalisation permet aux startups de travailler avec des experts de leur domaine et de bénéficier d’un réseau déjà bien établi. Elle permet également aux entreprises qui financent les accélérateurs de bénéficier par la suite de la valeur générée par les startups.
3. L’évolution des relations entreprises – accélérateurs : La manière qu’ont les entreprises de capitaliser sur l’expertise des accélérateurs peut-être synthétisée en trois étapes bien distinctes :
– le simple parrainage, une façon aisée et peu risquée de se familiariser avec l’écosystème
– la concurrence, qui pousse les entreprises à développer leur propre accélérateur
– le véritable partenariat, lorsque les entreprises choisissent de se faire accompagner par un accélérateur tant pour initier des contacts avec des startups que pour lancer leur propre structure interne.
4. Internationalisation et réseaux d’accélérateurs : La croissance du milieu des accélérateurs restant solide, nul doute qu’une consolidation du secteur se profile. Faute d’une notoriété où d’une présence géographique suffisante, nombre d’entre eux gagneraient à rejoindre un réseau, où dans un premier temps à initier des programmes d’échanges. D’autant plus que les startups cherchent de plus en plus à s’internationaliser rapidement.
5. La recherche d’un business model viable : Au-delà des deux-trois stars du secteur, la définition d’un modèle économique viable est à terme une préoccupation majeure pour les Accélérateurs : le livre blanc dresse un panorama des pistes les plus viables pour assurer la pérennité de ces écosystèmes.
Numa en collaboration ont fait la synthèse de ces éléments dans un livre blanc des accélérateurs, intitulé « Accelerate Now !.