Starburst se positionne pour l’ère agentique : en dotant sa plateforme de nouveaux agents IA et d’un moteur de workflows natifs, l’éditeur entend faire de son lakehouse la tour de contrôle des données distribuées apportant ainsi une réponse concrète aux défis de gouvernance et de performance soulevés par l’essor des agents IA.

Acteur né autour du moteur open-source Trino (fork de PrestoDB), Starburst s’est imposé comme une couche d’accès unifiée aux données éparpillées entre clouds publics, data centers et environnements hybrides. Sa double offre, Starburst Enterprise pour les déploiements sur site et Starburst Galaxy solution managée en mode SaaS, sert déjà de point d’ancrage aux architectures lakehouse des grands comptes et s’impose de plus en plus comme l’alternative open source la plus crédible face à Databricks ou Snowflake (mais aussi Dremio, Google BigQuery/BigLake, Microsoft Synapse/OneLake, AWS Redshift).

L’éditeur annonce deux nouveaux modules : « AI Workflows » et « Starburst AI Agent ». Ces derniers ambitionnent de combler l’écart entre projets pilotes et exploitation industrielle de l’IA.
Le premier transforme documents, logs, e-mails et autres données non structurées en vecteurs, applique règles de gouvernance et pilote les modèles sans pipeline externe ni déplacement de données.
Le second offre une interface en langage naturel, intégrée à la plateforme Starburst, pour permettre aux équipes métiers et aux agents d’IA d’interroger les données de manière intuitive et sécurisée. En transformant les requêtes exprimées en langage courant en requêtes SQL optimisées, il facilite l’accès aux informations non seulement à des humains sans compétences techniques mais aussi cette nouvelle génération d’Agents IA autonomes qui s’interfacent souvent avec les systèmes via des interrogations en langage naturel. Starburst AI Agent affiche sa logique de raisonnement et respecte les contraintes des secteurs régulés. Matt Fuller, VP Produits de Starburst, insiste sur l’intérêt de l’outil : « Nous ne livrons pas un simple chatbot, mais un agent transparent, prêt pour les protocoles Model Context (MCP) et Agent-to-Agent (A2A) ».

« L’IA n’est performante que si la donnée est accessible et de qualité. Nous levons les frictions entre data et IA en rapprochant les lacs distribués du lakehouse », justifie Justin Borgman, CEO et co-fondateur. Matt Fuller, promet quant à lui « une plateforme taillée pour les agents IA, flexible en cloud comme on-premises ».

Une feuille de route ambitieuse

Au-delà de l’IA, la feuille de route confirme la très attendue prise en charge Iceberg exhaustive : pipelines entièrement managés dans Galaxy, maintenance automatique des tables, vues matérialisées dynamiques et routage intelligence des requêtes. Dans Galaxy, un auto-tagging dopé au LLM identifie les PII colonne par colonne et applique les règles ABAC sans intervention humaine, soulageant équipes data et juristes.
Côté performances, un driver ODBC natif accélère les tableaux de bord Tableau ou Power BI, tandis que le role-based query routing dirige chaque requête vers le cluster idoine et absorbe les pics de charge avec un routage multi-déploiements. Les pipelines Iceberg managés prennent en charge le compactage automatique des fichiers et la maintenance en direct, gommant les tâches manuelles chronophages.

Ces annonces résonnent avec l’analyse de Kevin Petrie (BARC U.S.), pour qui Starburst « attaque les risques majeurs – accès, qualité, confidentialité – tout en simplifiant le passage à l’échelle ». En clair : moins de migrations coûteuses, plus de contrôle et de conformité, et une voie directe du BI vers l’IA.

 

Les clients et partenaires auront un premier retour d’expérience ce 28 mai lors du rendez-vous virtuel « Launch Point », où l’éditeur détaillera sa vision « Lakeside AI ». Ce rendez-vous est à suivre demain depuis ce lien (inscription préalable obligatoire) : Starburst Launch Point (EMEA/NORAM)

 


Citi investit dans Starburst

Pour crédibiliser la feuille de route évoquée plus haut, Starburst annonce un investissement stratégique de Citigroup.

Motivé par des critères de souveraineté et de gouvernance, cet investissement, réalisé via la division Markets Innovation & Investments de Citi, s’inscrit dans la stratégie de développement de Starburst auprès des grandes entreprises et institutions financières régulées. La technologie de l’entreprise est notamment utilisée par 10 des 15 plus grandes banques mondiales.

Basée sur une architecture ouverte utilisant Trino et Apache Iceberg, Starburst dessert des entreprises dans plus de 60 pays, incluant des clients comme Comcast et Citigroup, et maintient des partenariats stratégiques avec AWS et Dell Technologies.


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