Slack a mandaté OpinionWay pour effectuer une enquête en France sur les comportements au travail et les attentes des salariés après la crise du Covid. Si le travail hybride s’est largement répandu, il s’accompagne de réunions en ligne, jugées en partie inutiles pour la majorité des salariés.

Selon les résultats une étude de Slack menée auprès de plus de 1000 personnes en France, 71 % des « actifs » français travaillent dans un environnement flexible, comprendre incluant des temps de télétravail. Et 76% souhaiteraient travailler dans des conditions encore plus flexibles notamment au niveau des horaires! Dans la population des plus jeunes, le besoin de flexibilité est exprimé par 86 % des répondants.

L’étude met en parallèle ce souhait de gagner en flexibilité avec les difficultés de recrutement actuelles et avance que près de la moitié des répondants, 46 % exactement, envisagent de changer d’emploi dans les mois à venir en raison d’un manque de flexibilité dans leur entreprise actuelle. Toujours selon Slack, un retour au bureau n’est ni attendu unanimement par les salariés ni souhaitable d’un point de vue managérial.

Mais l’étude s’attarde surtout sur le phénomène de la « réunionite« , mal français qui a survécu au travail hybride même si la forme des réunions a changé. Ainsi, selon cette étude, les sondés estiment perdre en moyenne 5 heures par semaine en réunions en ligne inutiles.

Dans le détail, les sondés soulignent qu’une partie des réunions en ligne comptant plus de deux interlocuteurs auraient pu être remplacées par des échanges en one-to-one ou par écrits. De même les réunions récurrentes planifiées à heure fixe même en l’absence d’ordre du jour concret leur paraissent souvent inutiles. Réduire ces réunions « inutiles » permettraient de réduire la fatigue pour 26% des sondés et se montrer plus productifs pour 25% des sondés.

L’étude cherche ensuite à justifier la raison d’être de Slack, même si – au final – les résultats chiffrés obtenus ne corroborent pas forcément le propos. Ainsi, 28% des personnes interrogées aimeraient travailler plus de manière asynchrone afin de gagner en flexibilité (mais autant de sondés aimeraient travailler davantage en mode synchrone et 41% des sondés sont satisfaits de l’équilibre synchrone/asynchrone trouvé).
Sans surprise, Slack préconise donc de recourir à des outils numériques à même de favoriser le travail asynchrone au sein de l’entreprise, à savoir des QG numériques favorisant le travail asynchrone. Ces QG (le nouveau cheval de bataille de Slack) sont des espaces de travail comportant outre les fonctionnalités classiques la possibilité de réaliser des clips audio et vidéo de les diffuser en temps réel ou de façon programmée, d’effectuer des envois programmés de messages texte… Selon l’étude, l’utilisation de ces QG apporte de surcroît des bénéfices aux salariés en facilitant l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Une adoption qui peut encore largement progresser alors que les messageries et outils de visios dominent largement le paysage des outils collaboratifs utilisés quotidiennement.

 

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